Cela ne se décrète pas…
Être à l’écoute de son corps met notre cerveau à contribution.
Ressentir comment et pourquoi nous fonctionnons pas toutes et tous de la même façon devant des situations différentes ou identiques.
Des clés apportées de façon ludique à l’appui d’exercices d’observation ou de mises en situation.
Coûts / Liste de Prix

Depuis le début des années 90, le nombre d’accidents non professionnels a dépassé celui des accidents professionnels. Depuis le début des années 60 les coûts liés aux accidents non professionnels ont explosé.

Pour faire face à ce phénomène, la prévention et plus récemment la sécurité dans les activités de loisirs a été priorisé au sein de la SUVA avec historiquement le subventionnement du Bureau pour la Prévention des Accidents et la création de « SUVAliv ! ».

Des décennies de prévention plus tard, les statistiques sont toujours aussi accablantes. Alors pourquoi ?

il a été abordé la sécurité et la prévention sous l’angle de campagnes de communication sous des formes diverses et variées. Cette approche a fait oublier que de la communication, c’est de la sensibilisation et non pas de la prévention. Vous me rétorquerez que l’exemple du casque pour les motards, les cyclistes de tout bord et pour les sports de neige, c’est une réussite. Vous avez raison. On peut ajouter aussi la campagne pour le port de protège-tibias dans le football. Je vous répondrai à mon tour que le port du casque et toutes les formes d’accessoires de sécurité préviennent les conséquences mais n’adresse pas les causes… Or en matière de prévention et de sécurité, il est préférable de s’intéresser aux causes.

Vu sous cet angle, la chatte de la prévention a mal aux pieds ! Sur son site internet, la SUVA nous dit que les plus grandes occurrences en matière d’accidents en Suisse sont les chutes et les faux pas et que cela génère des coûts à hauteur du milliard de francs suisses par an !

Toujours sur son site internet, la SUVA publie qu’en 2010, 100’000 personne se sont blessées en chutant ou en faisant un faux pas dans le cadre d’une activité de loisir ou sportive, et 60’000 dans le cadre de leur activité professionnelle.

Il y a fort à parier que les chiffres n’ont guère évolué à la baisse depuis lors, peut-être en 2020 et 2021 « grâce » à la pandémie.

Dans leurs statistiques, s’appuyant en cela sur les déclarations de centaines de milliers de rapports d’accidents, la SUVA et le BPA n’avancent que deux causes essentielles à la survenance des accidents : le manque ou le défaut d’échauffement et la surcharge (au sens large). Mais cela ne touche que 30 à 40% des cas observés. Le reste ? faute à pas de chance ou fatalité à défaut de mieux.

Ce que j’avance ci-dessus met en lumière deux choses :

• La communication à l’aide de statistiques ne prévient rien; elle fait juste étalage d’une réalité et d’une problématique en la rendant publique; c’est nécessaire mais cela n’adresse pas « La Prévention ».
• Dans leurs formes actuelles, les messages de prévention ratent leurs cibles. La fatalité ne peut expliquer 60% des cas d’accidents. Prenons l’exemple des échauffements tels qu’ils sont proposés; ce sont des exercices qui réchauffent l’organisme et qui font monter le rythme cardiaque plus qu’ils ne préparent à éviter une chute ou un faux pas pour ne citer que ceux-là; c’est bénéfique bien sûr, mais cela n’aura aucune incidence significative sur le nombre d’accidents.

Une seule raison à cela :

Toutes formes de chutes, de faux pas et plus largement d’accidents, relèvent d’une incohérence psychomotrice dans un contexte donné. Aucune des mesures en place à l’heure actuelle ne permet à une personne de se préparer à y faire face avant qu’elle ne survienne, que cela soit en matière de coordination au sens moteur de la psychomotricité ou par exemple en matière de concentration au sens psychologique de la psychomotricité.

Mettre en place des mesures qui ne sont soit que cognitives, soit que physiques en dehors du contexte de survenance du risque psychomoteur ne fonctionne pas car le vivant ne fonctionne que de manière globale. L’oublier, c’est favoriser toutes sortes d’incohérences en terme de mobilité et de coordination; sans oublier que c’est le contexte qui dicte la forme à donner à cette cohérence. En la matière, one size does not fit all…

C’est une priorité de santé publique que de permettre à toute personne de pouvoir percevoir comment elle organise sa psychomotricité en fonction des contextes et environnements dans lesquels elle évolue.

C’est sur cette capacité à pouvoir ressentir notre cohérence motrice en fonction des contextes que l’approche esSENSiel se différencie de ce qui existe aujourd’hui en matière de prévention.

Bien percevoir les environnements qui nous entourent, le monde dans lequel nous évoluons et percevoir nos ressources intrinsèques face à cette donne qui change sans cesse sont les deux faces d’une même pièce, pièce que nous possédons toutes et tous mais qu’il ne nous est pas donné de retourner pour nous appuyer sur ce qu’elle cache et a à offrir, de sorte quenous puissions trouver notre propre voie ou nous réaliser en tant que personne distincte et unique.

Simple à dire, beaucoup moins dans les faits car tout ce qui nous entoure nous incite ou nous conditionne à nous conformer au moule des valeurs et des impératifs sociaux, moraux, économiques, politiques parmi d’autres. Ce sont autant d’obstacles ou d’inhibiteurs à la réalisation  personnelle ou, à tout le moins, à la conscience propre de soi face à toutes ces réalités.

C’est sur cette capacité à pouvoir ressentir notre cohérence motrice en fonction des contextes que l’approche esSENSiel se différencie de ce qui existe aujourd’hui en matière de prévention.

Poser la question c’est y répondre, du moins partiellement.

Le vivant n’est que global; il reste en vie ou fonctionne que si, globalement, il est en harmonie avec lui-même et son environnement. On l’oublie un peu trop souvent, nous sommes partie intégrante de ce vivant. C’est de la conscience de cette appartenance que notre survie en tant qu’espèce dépendra.

Ramener aux individus que nous sommes, cela signifie que notre existence n’a de sens que si nous ne dissocions pas notre corps de notre tête, et si nous ne dissocions pas ces deux-là des environnements dans lesquels on les fait évoluer. C’est se rappeler aussi que cette différence d’avec les autres espèces, que nous avons appelé « intelligence », n’est liée qu’à un déséquilibre neuronal fortuit qui a permis à notre cerveau frontal de grandir…

Ce préambule pour expliquer que pour bien ou mieux se connaître, il s’agit de justement ne pas dissocier ou opposer une approche psy… d’une approche phy…

L’approche duale ActionTypes® – esSENSiel  prend en compte cette réalité par le vecteur des préférences motrices propres à chaque personne.

Les performances d’une entreprise se mesurent à l’aune de facteurs qui lui sont extérieurs, le marché, la concurrence… Il est appliqué les mêmes principes pour se faire une idée ou évaluer les performances des équipes, fussent-elles de vente, de production, de back office ou managériales. Le seul point commun de l’ensemble des membres de ces équipes est d’être composées d’individus qui ont été contactés, évalués puis engagés sur la base de diplômes, d’un parcours professionnel et de compétences… Ce ne sont là que des composantes extérieures à leur personne propre, leurs bagages en quelque sorte.

C’est très réducteur en comparaison de ce qu’elles pourraient exprimer, apporter et produire si il leur était donné l’opportunité d’être mis en situation de faire appel à l’ensemble de leurs ressources propres.

Pour ce faire, le postulat de départ suggère de changer de paradigme. Les points centraux ne sont plus les objectifs, les performances, les compétences et les problèmes. Ce sont les personnes et leurs ressources propres, les équipes avec leur homogénéité ou leur hétérogénéité (donc leur complémentarité). Ces ressources sont les mêmes que celles que nous mettons à profit pour bouger; elles font partie de notre système psychomoteur et on y fait appel quand on bouge, pense, communique, décide, lorsqu’on est affecté émotionnellement d’une façon plutôt qu’une autre, mais toujours en fonction du contexte.

Le point d’entrée pour faire l’inventaire de toutes ces ressources, ce sont les préférences motrices et la conscience que l’on peut en avoir en fonction des contextes et environnements dans lesquels on évolue.